Nous sommes heureux de vous accueillir, en des temps où il est plus facile de se critiquer et de s'accuser que de se parler et de s'écouter.
Notre thème de ce soir va nous permettre de nous situer dans nos différences, même si sur un thème comme celui-là, des différences existent aussi qui traversent nos diverses communautés et théologies.
En introduction, je n'entrerai pas dans le débat de nos compréhensions, mais je vais essayer de dégager quelques points communs.
Je citerai le premier verset du psaume 14 : L'insensé dit en son coeur
: Il n'y a point de Dieu.
Voilà un point commun. Nous affirmons notre foi en Dieu, contrairement
à ceux qui en nie l'existence même.
Et ce Dieu n'est pas un Dieu qui serait resté lointain, mais bien un
Dieu qui a choisi de communiquer, de parler à l'homme. Implicitement
par la nature, la création, et explicitement par sa Parole, dont la façon
d'être mise par écrit nous divise sans doute, ainsi que par des
prophètes.
Et nous affirmons aussi, d'après ce que Dieu nous dit de lui, qu'il est un Dieu miséricordieux.
Oui, il n'est pas du tout ce que ceux qui le nient affirment que nous croyons qu'il est. Comment certains prétendent-ils démonter notre foi, sans se pencher sur ce qui la fonde, le message que Dieu nous a laissé ? Comment peuvent-ils prétendre avec seulement leur raison, libre croient-ils, analyser notre foi en celui dont les caractéristiques même sont inconnaissables, s'il n'était la Révélation.
Je laisse donc maintenant nos orateurs nous parler de cette Révélation, par laquelle nous comprenons que Dieu s'adresse à nous, pour que nos vies soient différentes, et soient ainsi aussi un témoignage à ce Dieu que nous disons écouter.
Philippe Cousson